Consignes : tu te présentes à un concours d'éloquence. On te pose la question suivante : "L’État a-t-il tous les droits?". Réalise les activités et prépare des notes pour ta prise de parole.

Consignes : tu participes à un concours d'éloquence. Réalise les activités et prépare les notes qui te serviront de base pour ton exposé.

Il convient de distinguer deux figures du maître. Le mot maître a en effet deux traductions latines : dominus et magister.
D'un côté, dominus : le maître de maison, espace de la famille et de ses règles relatives et arbitraires.
D'un autre côté, magister : le maître d'école qui instruit l'élève afin de l'élever à la culture, le juge qui instruit un procès.
Qu'est-ce qui fonde cette opposition ?
Comme l'écrit Diderot, ce n'est pas la bonté ou la méchanceté du maître qui transforment l'obéissance en soumission, c'est la passivité et la confiance naïve de celui qui se laisse séduire.

Qu'est-ce qui explique nos choix ? Plusieurs réponses sont possibles. Le hasard du caprice, des déterminations de nos affects - que nous ne maîtrisons pas toujours et qui nous orientent selon les lois de la nécessité - sont parmi les éléments qui nous conduisent à voir dans le choix une liberté "sous contrôle".

On invoque la vengeance comme moyen de se faire justice-soi-même et de réparer une injustice subie au moyen d'un châtiment. Mais cette conception de la justice ne conduit-elle pas à généraliser le risque de la violence au sein d'une société ? C'est contre ce danger que l'institution judiciaire et le droit instaurent une médiation, qui se veut pacificatrice.
Pour autant, l'idée de justice peut-elle être exempte de toute violence ? La fonction première du droit n'est-elle pas de faire violence à la violence ?

La vie en société suppose de multiples partages: partage des biens, des terres, des produits du travail, des richesses, des avantages et des inconvénients de la vie collective, des fonctions et des mérites, etc. Notre vie personnelle nous amène à partager avec nos proches des moments de joie et de peine, des expériences de vie, souvent aussi un patrimoine matériel.
S'il prétend jouer un rôle dans l'organisation de notre vie morale, sociale et politique, le partage peut-il cependant s'appliquer à tout ? Et surtout, comment déterminer les conditions objectives d'un partage qui serait satisfaisant pour tous ?
Partager, c'est diviser en parts égales un bien commun afin d'éviter la discorde. Dans la société comme dans l'esprit de chacun, il existe différentes conceptions de l'égalité, c'est pourquoi le caractère égal ou non d'un partage est souvent un sujet de discussions, de polémiques voire de conflits.
Dans un dernier sens, le partage permet aussi à chacun de prendre sa part et de se séparer des autres. A supposer que tout puisse être partagé, comment le partage peut-il être véritablement équitable ? Et à l'inverse, est-il juste de ne pas partager ce qui ne pourrait pas l'être d'une façon égale ?

Consigne : Vous êtes un ethnologue célèbre. Vous préparez un débat avec un collègue, qui ne partage pas vos théories.

L'intelligence artificielle est au cœur du progrès technologique actuel. Quelle réalité revêt-elle pour l'homme ? Il s'agit d'interroger la nature de notre relation aux intelligences artificielles. Faut-il en avoir peur ? Que peut-on en attendre ? Mais au fait, les connaissons-nous ?

Si le but de la technique est de nous libérer de la nature, il apparaît surprenant que ce qui relève d'une démarche de la raison nous effraie.

Le progrès technique est indéniable et exponentiel. Cependant, apporte-t-il nécessairement une amélioration de nos conditions d'existence ? Que changent les machines et les IA dans le monde du travail et celui de l'art ?

Consigne : le salon Produrable se tient chaque année à Paris sur le thème du développement durable.
À cette occasion, votre classe doit concevoir une saynète pour sensibiliser le public aux questions environnementales.

Contrairement aux autres êtres vivants, l'être humain, lorsqu'il naît, n'est pas encore pleinement lui-même. Pour accomplir son humanité, il doit bénéficier d'une éducation, réalisée par ses parents et plus généralement par les institutions de la société dans laquelle il vit, notamment l'Ecole. Cette éducation lui apprend à parler sa langue, à avoir des us et coutumes, des connaissances sur le monde et sur les autres qu'au départ il ne possédait pas, à assurer sa survie par le travail, à connaître et à apprécier des oeuvres d'art, voire à les créer lui-même. C'est en ce sens que, par l'éducation, chacun d'entre nous doit, pour devenir humain, faire l'acquisition d'une culture. En ce sens, nous ne sommes pas immédiatement humains : nous avons à le devenir.
Cependant, dans ce processus d'éducation, que deviennent les caractéristiques animales de l'être vivant que nous sommes ? Notre éducation les fait-elle complètement disparaître, de telle sorte qu'il faille considérer l'entrée dans la culture comme une rupture complète avec notre animalité ? Ou bien ces caractéristiques persistent-elles, sous le vernis de notre éducation, malgré elle, voire contre elle ?

Cette question interroge le "devoir de tolérance" envers les opinions multiples et parfois contradictoires, au nom d'une liberté d'expression qui donnerait le droit à chacun de dire ce qu'il pense.

Si peindre c'est imiter la nature, la ressemblance est-elle le sens de cette imitation ?

Le jardin est communément considéré comme un espace d'agrément végétalisé. Qu'il soit public ou privé, il apparaît comme un lieu à arpenter au fil des saisons, dans un "coin de nature" cultivé à cette fin. Or, l'art des jardins, et la grande diversité des formes qu'il peut prendre, invite à repenser cette représentation. On se demandera de quoi le jardin est le paysage. Est-il conçu pour sa valeur esthétique première ? Est-il destiné à exprimer la maîtrise qu'a l'homme sur la nature ? Quels symboles président à son élaboration ? Est-il nécessairement un lieu végétalisé ? Autant de questions que soulève la grande diversité des exemples de jardins que l'on peut examiner.

Des goûts et des couleurs, on ne discute pas. Quelle réalité se cache derrière ce proverbe bien connu ?

Nous parlons de beaux corps, de beaux couchers de soleil, de belles mélodies, de beaux coups de poker ou de beaux jeux de jambe à la boxe. Certains mathématiciens osent même parler de beaux calculs ou de belles équations.
Est-on cependant fondé à attribuer une beauté à une œuvre technique comme la Tour Eiffel ? Découvrons ensemble l'indignation des artistes de la fin du XIXe siècle devant la fameuse tour et la réponse d'un philosophe : il y a plusieurs sens à "beau".

Consigne : ta troupe de comédiens, organise le 19 juin 2023, un spectacle pour les quatre cents ans de la naissance de Blaise Pascal. Le thème imposé par les organisateurs de l'événement est le suivant : l'identité individuelle.

Raison, instinct, agir, bien agir : quel est le propre de l'homme ?

La cartographie des commencements réunit temps et espace de la pensée.

Avec la chrétienté, les questions se voient reformulées. Par exemple, la morale n'a plus le même sens.

La scolastique vise à concilier l'apport de la philosophie grecque (particulièrement l'enseignement d'Aristote et des péripatéticiens) avec la théologie chrétienne, héritée des Pères de l'Église et d'Anselme. De ce fait, on peut dire qu'elle est un courant de la philosophie médiévale.

L'humanisme est une République des Lettres à l'abri des guerres de religion et de la Fronde.

De nouvelles questions émergent avec le changement de perception du monde. Les instruments de la vision affinés vont "rapprocher" les questions des usages de la technique, mais aussi créer de nouveaux modèles pour expliquer les lois de la nature. La philosophie est comme un arbre : la métaphysique, ce sont les racines, la physique le tronc, les branches la morale et le contentement.

Afin de ne pas céder à l'illusion d'un progrès chronologique, nous n'aborderons ici que des questions à prolonger.