Accélérateur financier : mécanisme à travers lequel la capacité à emprunter des entreprises et ménages augmente quand la valeur de leur collatéral engagé auprès du prêteur (souvent une banque) augmente.
Action : titre de propriété d’une société anonyme. Ce titre donne un droit proportionnel au nombre d’actions détenues à voter pour désigner les administrateurs, à toucher une part des bénéfices distribués (dividendes) et permet, comme tout titre, de gagner une plus-value si son prix augmente entre l’achat et la vente.
Agence de notation : entreprise qui recueille des informations pour calculer la solvabilité d’individus ou de sociétés, et vend la notation de crédit qui en découle aux parties intéressées.
Aléa moral : toute situation dans laquelle un agent économique protégé d’un risque agit différemment que s’il avait à subir les effets du risque qu’il prend. Ainsi, une banque systémique prend des risques excessifs, car elle sait que l’État viendra à son secours en cas de difficulté : c’est un aléa moral.
Apprentissage par la pratique (learning by doing, en anglais) : l’expérience dans la production permet d’améliorer progressivement l’organisation de la production et du travail et de gagner en productivité. Connu également sous le terme : effets d’apprentissage.
Asymétries d’information : situation dans laquelle l’un des échangistes, l’offreur ou le demandeur, dispose d’une information imparfaite. La transparence de l’information n’est pas assurée.
Austérité : politique par laquelle un gouvernement essaye d’améliorer le solde budgétaire de l’État au cours d’une récession.
Autarcie : situation d’un territoire qui tend à se suffire à lui-même (on parle aussi d’autosuffisance) pour satisfaire les besoins de sa population.
Avantage absolu : un producteur ou un pays détient un avantage absolu dans une production quand sa productivité est plus élevée que celle d’un autre producteur ou pays. Voir également : avantage comparatif.
Avantage comparatif : un producteur ou un pays détient un avantage comparatif si le coût relatif d’un produit A par rapport à un produit B est inférieur au coût relatif du produit A par rapport au produit B pour un autre producteur ou dans un autre pays. Voir également : avantage absolu.
Banque centrale : institution qui mène la politique monétaire.
Banque centrale européenne : principale institution monétaire de l’Union européenne. C’est la banque des banques.
Banque commerciale ou banque de second rang : établissement financier dont les activités concernent avant tout les particuliers.
Bulle spéculative : hausse durable et importante du prix d’un actif alimenté par l’anticipation de futures hausses de prix. Le prix de l’actif s’écarte alors de sa valeur fondamentale.
Cartel : groupe d’entreprises qui s’entendent pour augmenter leurs profits communs.
Chaîne de valeur : ensemble des étapes qui mènent de la conception à la commercialisation d’un produit. Ces étapes concernent des étapes précédant la production (recherche-développement, conception, achats), la production et l’assemblage et des étapes suivant la production (transport, marketing, services). Voir également : fragmentation de la chaîne de valeur.
Champions nationaux : entreprises choisies par l’État pour devenir les producteurs dominants sur un marché national et entraver les concurrents étrangers sur ce marché.
Choc : événement qui affecte l’activité économique comme un tsunami dans un pays ou la hausse du prix des consommations intermédiaires ou une baisse des salaires. On distingue les chocs d’offre des chocs de demande.
Choc asymétrique : événement exogène qui ne touche pas tous les pays de la même façon.
Choc de demande : événement à l’origine d’une variation des quantités demandées.
Choc d’offre : événement à l’origine d’une variation des quantités offertes, par exemple une hausse ou une baisse des prix du pétrole ou un progrès technique, comme les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).
Chômage : situation dans laquelle une personne qui a la capacité et la volonté de travailler n’a pas d’emploi mais cherche un emploi rémunéré et déclaré.
Chômage conjoncturel : chômage dû aux fluctuations de l’activité économique, elles-mêmes liées à des chocs d’offre ou de demande.
Chômage structurel : chômage indépendant des fluctuations de l’activité économique, lié aux structures économiques qui rendent difficile l’adéquation de l’offre et de la demande de travail.
Chômage technique : appelé aussi chômage partiel, situation dans laquelle les salariés d’une entreprise subissent une baisse d’activité et travaillent une durée inférieure à la durée légale de travail du fait d’une réduction temporaire de l’activité. Les causes d’une mise au chômage technique doivent être conjoncturelles pour l’entreprise (restructuration de l’entreprise, perte de l’outil de production, conjoncture économique délicate…).
Ciblage de l’inflation : politique monétaire dans laquelle la banque centrale modifie les taux d’intérêt pour influencer la demande globale dans le but de maintenir l’économie proche d’une cible d’inflation affichée par les pouvoirs publics.
Collatéral : bien ou titre qu’un emprunteur apporte en garantie à un prêteur. Si l’emprunteur est incapable de rembourser son crédit comme dû, le créancier devient le propriétaire du collatéral (le bien ou le titre).
Commerce international : échanges de biens et de services commerciaux entre pays différents. Connu également sous le terme : échanges commerciaux.
Compétitivité : aptitude à faire face à la concurrence. Il est question de compétitivité-prix quand elle est fondée sur la capacité à offrir des prix plus faibles que ceux des concurrents. La compétitivité est qualifiée de hors-prix quand elle est fondée sur la qualité et la différenciation des produits, sur l’innovation.
Compétitivité : aptitude des entreprises à faire face à la concurrence et par conséquent la capacité d’un pays à exporter. Voir également : compétitivité-prix, compétitivité hors-prix.
Compétitivité hors-prix : capacité d’une entreprise à résister à la concurrence sans baisser les prix de ses produits. Elle y parvient malgré des prix équivalents, voire supérieurs, parce que ses produits sont innovants, de meilleure qualité ou qu’ils se différencient des autres.
Compétitivité-prix : aptitude à faire face à la concurrence que se livrent les entreprises sur les prix. À produit ou service équivalent, l’entreprise la plus compétitive est celle qui propose les prix les plus faibles.
Comportements mimétiques : situation dans laquelle plusieurs agents financiers, disposant des mêmes informations et en faisant la même analyse, adoptent la même stratégie sur le marché : ils achètent ensemble ou, à l’inverse, vendent au même moment, ce qui accentue l’effet de leur stratégie sur les prix.
Concentration : regroupement d’entreprises qui conduit à la hausse de la taille des entreprises mais qui s’accompagne d’une diminution du nombre d’entreprises.
Conjoncture : situation économique à un moment donné.
Consommations intermédiaires : biens et services détruits ou transformés lors du processus de production.
Contraction du crédit : situation de crise dans laquelle les banques sont conduites à diminuer leur offre de prêts bancaires accordés aux agents (les ménages et les entreprises principalement) en besoin de financement et où ceux-ci réduisent parallèlement leur demande de crédits.
Corrélation : relation statistique entre deux variables. Elle est positive quand les deux variables évoluent dans le même sens, et négative quand les deux variables évoluent en sens inverse.
Courbe de Beveridge : relation inverse entre le taux de chômage et le taux d’emplois vacants (tous deux exprimés en proportion de la population active). Elle tient son nom de l’économiste britannique du même nom.
Coût du travail : il se compose de toutes les dépenses induites par l’utilisation du facteur travail. Le coût du travail comprend donc les salaires bruts versés aux salariés (salaires nets perçus par les salariés plus cotisations sociales salariales) et les cotisations sociales versées par les employeurs (cotisations patronales).
Coût relatif : le coût relatif d’un produit A par rapport à un produit B se calcule par (coût du produit A/coût du produit B). Le coût de chaque produit peut être évalué par le nombre d’heures de travail ou le nombre de salariés nécessaires pour produire une unité de produit.
Coûts de transaction : coûts qui résultent du recours au marché.
Coût unitaire de production : coût par unité produite, soit le rapport entre le coût total et le nombre d’unités produites.
Crédit subprime : un prêt hypothécaire résidentiel accordé à emprunteur à haut risque, par exemple un emprunteur qui a un historique de faillite ou de retards de remboursement.
Crise financière : crise qui affecte le système de financement de l’économie, c’est-à-dire les banques et les marchés financiers.
Crise financière mondiale : cette crise débuta en 2007 avec l’effondrement des prix immobiliers aux États-Unis. Les effets de la crise se firent sentir partout dans le monde puisque la croissance ralentit, le chômage augmenta et le commerce mondial recula considérablement.
Croissance économique : processus quantitatif qui désigne l’augmentation de la richesse produite sur le territoire national entre deux années ou entre deux trimestres. L’agrégat qui permet de mesurer le niveau de richesse sur le territoire national est le PIB réel ou PIB à prix constants ou encore le PIB en volume (donc le PIB déflaté).
Croissance économique soutenable : croissance pérenne, c’est-à-dire une croissance qui permet aux générations présentes de produire davantage de biens ou de services afin de leur permettre de satisfaire leurs besoins, sans compromettre la capacité des générations futures à produire des quantités suffisantes de biens ou de services pour satisfaire leurs propres besoins.
Cycle économique ou d’activité : alternance de périodes avec des taux de croissance rapides et lents (voire négatifs). L’économie va d’une expansion à une récession, puis connaît de nouveau une expansion. Voir également : équilibre à court terme.
Décloisonnement des marchés financiers : fait que les banques ne sont plus spécialisées dans un seul type d’activité, ce qui a permis une mondialisation financière.
Défauts de coordination : lorsque les États membres de l’Union européenne se coordonnent sur un équilibre inefficace.
Déficit budgétaire public : solde budgétaire de l’État négatif.
Déflation : baisse du niveau général des prix.
Demande de travail : exprimée par les employeurs qui achètent du travail.
Demande effective : demande de biens de consommation et de biens de production anticipée par les producteurs.
Demande effective ou anticipée : anticipations présentes et futures en matière de consommation et d’investissement et d’exportations.
Demande globale : selon l’Insee, en économie ouverte, la demande globale se compose des consommations intermédiaires, des dépenses de consommation effective des ménages, de consommation collective des administrations publiques, de la formation brute de capital fixe, des exportations ainsi que des variations de stocks.
Démocratie : système politique qui confère à tous les citoyens un égal pouvoir politique, défini par des droits individuels tels que la liberté de parole, de rassemblement et de presse, des élections justes pour lesquelles toute personne adulte est éligible pour voter et où le perdant à l’issue de ces élections quitte le pouvoir.
Dépense publique : ensemble des dépenses des administrations publiques pour acquérir des biens et services de consommation mais aussi des investissements publics. Les dépenses publiques sont donc une composante de la demande globale.
Dépression : baisse durable de la production évaluée par le PIB pendant plusieurs années.
Dérégulation financière : principe des politiques publiques qui visent à donner aux banques et autres institutions financières davantage de liberté dans leur activité.
Désintermédiation financière : principe selon lequel les entreprises se financent directement sur les marchés financiers sans passer par les banques. Elle incite les banques à émettre elles-mêmes des titres financiers.
Destruction créatrice : nom attribué par Joseph Aloïs Schumpeter au processus par lequel les anciennes technologies et les entreprises qui ne s’adaptent pas aux évolutions de la société sont évincées par les nouvelles, car elles ne peuvent plus rivaliser sur le marché. Selon lui, l’échec des entreprises non rentables est créateur, car il libère le travail et les biens d’équipement qui peuvent alors être utilisés dans de nouvelles combinaisons productives.
Dettes publiques : somme de toutes les obligations vendues par l’État au cours du temps pour financer le déficit, moins celles arrivées à échéance.
Différenciation des produits : stratégie d’une entreprise consistant à doter son produit de caractéristiques spécifiques, voire uniques, afin de ne pas le placer en concurrence directe avec des produits de même type.
Différenciation horizontale : stratégie consistant à offrir des produits de gamme et de qualité identique, mais aux caractéristiques différentes (marque, design…).
Différenciation verticale : stratégie consistant à offrir des produits de gammes et de qualités différentes.
Diffusion : la diffusion de l’invention dans l’économie. Voir également : invention.
Division du travail : répartition des activités entre des individus ou des fonctions spécialisées. Elle est liée à la spécialisation des individus et engendre des échanges entre eux. Voir également : spécialisation.
Dotations factorielles : quantités de facteurs de production (travail, capital et terres) disponibles dans une économie.
Dotations technologiques : techniques de production et innovations disponibles dans une économie.
Droit de douane : taxe sur un bien importé dans un pays.
Droits de propriété : protection légale qui confère à son détenteur le droit de jouir de ses possessions de la manière désirée, d’en exclure les autres de leur usage, tout en ayant la possibilité de les offrir ou les vendre à des tiers qui deviendront ensuite les nouveaux propriétaires.
Dumping social, fiscal et environnemental : mise en concurrence des règles sociales, fiscales et environnementales des pays fondée sur une baisse de la protection des salariés, sur une baisse de la fiscalité des entreprises ou sur une moindre protection de l’environnement.
Dumping social : dégradation du droit social destiné à augmenter la compétitivité-prix des entreprises nationales.
Écart de prix : différence entre le prix d’un bien dans le pays exportateur et son prix dans le pays importateur. Il intègre les coûts de transport et les taxes commerciales.
Échanges commerciaux : flux croisés d’exportations et d’importations.
Échanges interbranches : flux croisés d’exportations et d’importations de produits issus de branches différentes, par exemple l’échange du vin portugais contre du drap anglais.
Échanges intrabranches : flux croisés d’exportations et d’importations de produits issus de la même branche, par exemple l’échange d’automobiles allemandes contre des automobiles françaises.
Économies d’échelle : du fait des rendements d’échelle croissants, les coûts unitaires baissent, ce qui peut se traduire par une baisse des prix et/ou une hausse des profits. Voir également : rendements d’échelle croissants.
Effet de richesse : situation dans laquelle un agent voit sa richesse s’accroître (diminuer) ce qui l’amène à réduire (augmenter) son épargne et à augmenter (réduire) son niveau de consommation.
Effets d’agglomération : possibilité de réaliser des gains de productivité grâce à la proximité géographique des entreprises les unes avec les autres.
Excédent budgétaire public : solde budgétaire de l’État positif.
Expansion : phase d’accélération du rythme de la croissance économique.
Exportations : biens et services produits dans un pays et achetés par les pays du reste du monde.
Externalisation : décision de confier à une entreprise extérieure une partie de la production que réalisait l’entreprise.
Facteurs de production : ensemble des ressources mises en œuvre lors du processus de production. On distingue notamment le facteur travail, qui représente l’ensemble de l’intervention humaine rémunérée, et le facteur capital physique, qui se compose de l’ensemble des biens et des services de production utilisés pour produire d’autres biens ou d’autres services. On distingue alors le capital circulant, qui désigne les biens et services de production qui sont détruits ou incorporés lors du processus de production ou dont la durée de vie est inférieure à un an, et le capital fixe, qui désigne l’ensemble des biens et des services de production qui ont une durée de vie supérieure à un an et qui peuvent donc être utilisés pendant plusieurs cycles de production.
Faillites bancaires en chaîne : situation dans laquelle la faillite d’une banque (généralement de grande taille) entraîne celle d’autres banques du fait que les banques ont des engagements réciproques les unes envers les autres. Il s’agit d’un effet domino.
Fluctuations de l’activité économique : mouvements de ralentissement ou d’accélération du rythme de la croissance économique.
Flux : grandeurs économiques mesurées au cours d’une période de temps donnée entre deux dates. Voir également : stock.
Formation : ensemble des activités visant à assurer l’acquisition de connaissances et de savoir-faire.
Formes particulières d’emploi ou emplois atypiques : statuts d’emploi qui ne sont pas des contrats à durée indéterminée : ce sont, par exemple, l’intérim, les contrats à durée déterminée, l’apprentissage, les stages.
Fragmentation de la chaîne de valeur : les étapes qui mènent de la conception à la commercialisation d’un produit sont réparties entre plusieurs pays selon les avantages qu’ils offrent. La fragmentation de la chaîne de valeur est simple lorsqu’il n’y a qu’un seul passage de frontière et complexe lorsqu’il y a au moins deux passages de frontières.
Frictions : délais structurellement nécessaires à la personne en recherche d’emploi pour trouver un emploi et à l’employeur pour pourvoir un poste.
Gains à l’échange : bénéfices que chaque partie tire d’une transaction comparativement à leur situation en l’absence d’échange. Connu également sous le terme : gains du commerce.
Grande Dépression : période de forte baisse de la production et de l’emploi dans beaucoup de pays dans les années 1930.
Grande Modération : période de faible volatilité de la production globale dans les économies avancées entre les années 1980 et la crise financière de 2008. Le terme fut suggéré par les économistes James Stock et Mark Watson et popularisé par Ben Bernanke, alors président de la FED.
Grande Récession : ralentissement prolongé de la croissance économique dû à la crise financière mondiale de 2008.
Halo autour du chômage : il est composé d’individus sans emploi comptabilisés comme inactifs. Ils ne sont pas considérés comme chômeurs au sens du BIT, mais leur situation s’en rapproche.
Hypermondialisation : forme de mondialisation (qui n’est pour le moment qu’hypothétique) où il n’y a aucune barrière à la libre circulation des biens, des services et des capitaux. Voir également : mondialisation.
Hypothèque (ou prêt hypothécaire) : prêt contracté par un ménage ou une entreprise pour acquérir une propriété sans payer toute sa valeur en une fois. L’emprunteur rembourse le prêt augmenté des intérêts sur une période de plusieurs années. La dette est garantie par le bien lui-même, qui est désigné comme le collatéral. Voir également : collatéral.
Importations : biens et services produits dans le reste du monde et achetés par les ménages, les entreprises et l’État d’un pays donné.
Inadéquations de qualifications : inadéquations entre la qualification des individus et la qualification des emplois (dite aussi skill mismatch).
Inadéquations spatiales : inadéquations entre la localisation des travailleurs en quête d’emploi et la celle des emplois disponibles (dite aussi geographical mismatch).
Industrie naissante (ou dans l’enfance) : secteur industriel relativement nouveau dans un pays dont les coûts sont relativement élevés, car il n’a pas encore atteint une taille suffisante pour résister à la concurrence étrangère.
Inégalités de revenus : différences ou écarts de revenus entre des ménages qui ont pour conséquences un accès inégal à des ressources socialement valorisées et des différences dans les niveaux de consommation ou les capacités d’épargne de ces mêmes agents.
Innovation : processus d’invention et de diffusion dans son ensemble. Voir également : invention, diffusion.
Insolvable (en faillite) : une entité est dite insolvable si la valeur de son actif est inférieure à celle de son passif.
Institutions : ensemble des règles, lois et coutumes sociales régissant l’interaction des individus dans la société.
Institutions du marché du travail : règles qui encadrent les relations de travail et d’emploi.
Intégration économique : processus qui concerne un ensemble de pays proches géographiquement et qui décident de construire un espace économique et social au sein duquel il n’y aura plus d’entraves aux échanges de marchandises, de capitaux et de personnes. Cela s’accompagne de la création d’institutions communes, chargées de gérer les intérêts des pays concernés.
Intensif en capital : se dit de l’utilisation d’une plus grande quantité de capital (par exemple, les machines et équipements) par rapport au travail et aux autres facteurs de production. Voir également : intensif en travail.
Intensif en travail : se dit de l’utilisation d’une plus grande quantité de travail dans la production, comparativement aux machines et autres facteurs de production. Voir également : intensif en capital.
Internationalisation de la chaîne de valeur : développement des flux de services, de matières premières et de composants qui traversent les frontières – souvent à de nombreuses reprises – avant d’être intégrés en bout de chaîne dans des produits finis, qui sont ensuite expédiés aux consommateurs du monde entier.
Internationalisation de la production : processus par lequel de plus en plus de produits intègrent de la valeur ajoutée dans des pays différents.
Invention : développement de nouvelles méthodes de production et de nouveaux produits.
Investissements : dépenses mises en œuvre par les entreprises pour acquérir des biens de production comme des biens d’équipement ou encore des bâtiments. Elles effectuent aussi des dépenses de recherche et développement ; on parle alors d’investissement immatériel.
Investissements directs à l’étranger : toutes les opérations qui permettent à une entreprise de détenir 10 % ou plus du capital d’une autre entreprise à l’étranger afin de pouvoir influencer sa gestion, voire de la maîtriser.
Jeu à somme positive : jeu dans lequel chacun des joueurs est gagnant.
Libre-échange : mesures mises en place par un gouvernement pour favoriser les échanges commerciaux internationaux. Il s’agit surtout de démanteler des barrières protectionnistes et de développer des accords de libre-échange.
Limites écologiques : ensemble des contraintes liées à la croissance comme l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables, l’épuisement des ressources naturelles renouvelables (tragédie des biens communs), les dégradations de la qualité de l’air ou de l’eau, les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, le processus de pollution des nappes phréatiques, des mers, des océans, des espaces naturels, etc.
Loi d’Okun : loi mise en évidence par Arthur Okun, un conseiller du président américain Kennedy, qui remarqua que, lorsque la croissance de la production d’un pays était élevée, le chômage tendait à diminuer, et inversement en cas de ralentissement de la croissance.
Marché boursier : marché financier où des actions ainsi que d’autres actifs financiers sont échangés. Il comporte une liste d’entreprises dont les actions y sont échangées.
Marché du travail : lieu de rencontre entre les offreurs de travail (les actifs occupés et les chômeurs) et les demandeurs de travail (les employeurs). La rencontre entre les offreurs et les demandeurs de travail permet la détermination du salaire réel. Voir également : population active.
Marché unique : union douanière avec des dispositions pour libéraliser la circulation transfrontalière des facteurs de production (travail et capital).
Mondialisation : processus par lequel les économies du monde entier sont de plus en plus intégrées les unes aux autres, par le biais de frontières nationales plus perméables aux flux de biens, de services, de capitaux et, dans une moindre mesure, de main-d’œuvre. Le terme est parfois utilisé dans un sens plus large et englobe la diffusion des idées, des traits culturels, voire d’épidémies.
Monopole : une entreprise qui est l’unique vendeur d’un produit n’ayant pas de substituts proches. Se dit aussi d’un marché avec un seul vendeur. Voir également : pouvoir de monopole, monopole naturel.
Nivellement par le bas : concurrence autodestructrice entre des pays ou régions, qui se traduit par une baisse des salaires et une moindre régulation afin d’attirer les investissements étrangers dans une économie mondialisée.
Obligation : titre de créance (une dette pour l’entreprise ou l’État qui l’émet) promettant un remboursement et des intérêts à son détenteur.
Obligations adossées à des actifs (CDO en anglais) : instrument financier structuré (produit dérivé) consistant en une obligation ou un bon négociable adossé à une combinaison de titres à revenu fixe. L’effondrement de la valeur de ces instruments qui étaient adossés à des prêts hypothécaires subprimes fut un facteur important de la crise financière de 2007-08.
Obsolescence : fait pour une technique de production ou un produit d’être techniquement dépassé(e).
Offre de travail : elle est exprimée par les actifs (actifs occupés et chômeurs) qui vendent ou cherchent à vendre leur travail sur le marché du travail.
Panique bancaire : situation dans laquelle les déposants retirent leur argent d’une banque parce qu’ils ont peur qu’elle devienne insolvable. Ces retraits entraînent presque nécessairement la banqueroute de la banque qui n’a jamais un actif assez liquide pour répondre à ces retraits immédiatement.
PIB réel : il évalue la quantité produite au sein d’une économie, indépendamment de la variation des prix. Connu également sous le terme : PIB en volume.
Policy mix : combinaison des politiques monétaire et budgétaire.
Politique budgétaire : politique économique conjoncturelle qui vise à agir sur la situation macroéconomique par l’intermédiaire du budget de l’État. Voir également : relance budgétaire, demande agrégée (ou globale).
Politique budgétaire de relance ou expansionniste : politique économique conjoncturelle qui vise à utiliser le budget de l’État pour soutenir la demande globale et lutter contre le chômage.
Politique commerciale : mesures prises par un État pour réguler les échanges commerciaux internationaux ; elles peuvent favoriser le protectionnisme ou le libre-échange.
Politique commerciale stratégique : adoption de mesures protectionnistes permettant à une entreprise nationale de réaliser suffisamment d’économies d’échelle pour être compétitive sur le marché international.
Politique de formation : ensemble des dispositifs favorisant la formation initiale et la formation continue.
Politique européenne de la concurrence : politique structurelle dont l’objectif est de maintenir ou d’instaurer la concurrence sur un marché afin de limiter tout pouvoir de marché, c’est-à-dire la capacité d’une entreprise à influencer les prix.
Politique macroéconomique de soutien de la demande globale : action des pouvoirs publics visant à soutenir le niveau de demande globale. La demande globale désigne la quantité de biens et services que les agents économiques souhaitent acquérir au niveau macroéconomique : elle se compose de la consommation, de l’investissement, de la variation des stocks (entrées en stocks - sorties de stocks) et des exportations.
Politique monétaire : politique économique conjoncturelle qui vise à agir sur la situation macroéconomique par l’intermédiaire du taux d’intérêt directeur de la banque centrale.
Politiques d’allègement du coût du travail : ensemble des mesures ayant pour but de baisser le coût du travail.
Politiques de flexibilisation : ensemble des mesures prises pour diminuer les rigidités du marché du travail et permettre aux entreprises de s’adapter rapidement aux fluctuations économiques tant au niveau du volume et de la qualité de l’emploi que des rémunérations.
Population active : personnes au sein de la population en âge de travailler qui exercent ou souhaiteraient exercer un emploi rémunéré. Elles sont soit en emploi (cela inclut les indépendants), soit au chômage. Voir également : taux de chômage, taux d’emploi, taux d’activité.
Population en âge de travailler : convention statistique qui, dans plusieurs pays, s’applique à toutes les personnes âgées de 15 à 64 ans.
Population inactive : personnes dans la population en âge de travailler qui ne sont ni en emploi ni à la recherche active d’un emploi rémunéré.
Pouvoir de marché : situation où un acteur du marché (l’offreur ou le demandeur) peut influencer le niveau de son prix.
Première et Seconde Mondialisations : deux périodes lors desquelles l’internationalisation des échanges s’intensifie : la Première Mondialisation s’étend des années antérieures à 1870 jusqu’au déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914 et la Seconde Mondialisation s’étend de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu’au XXIe siècle. Voir également : mondialisation.
Prix relatif : prix d’un bien ou d’un service relativement au prix d’un autre bien ou service (habituellement exprimé sous forme d’un ratio). Par exemple, le prix relatif d’un produit A par rapport à un produit B s’écrit « quantités de produits B pour une unité du produit A ».
Problèmes d’appariement : difficultés d’adéquation de l’offre et de la demande de travail.
Productivité : quantité produite divisée par la quantité d’un facteur de production qui l’a permise. Par exemple, la productivité du travail par tête se mesure en divisant la quantité produite par le nombre de salariés ; la productivité horaire du travail se mesure en divisant la quantité produite par le nombre d’heures travaillées (lui-même évalué par le produit du nombre de salariés par la durée du travail).
Productivité des firmes : rapport entre la valeur ajoutée des firmes et le volume des facteurs de production qu’elles mobilisent pour produire.
Productivité globale des facteurs de production (PGF) : rapport entre le niveau de production réalisée et le volume des quantités de facteurs de production mobilisées pour obtenir ce niveau de production. La PGF mesure l’efficacité des facteurs de production dans leur ensemble. C’est aussi un outil de mesure du progrès technique.
Produit dérivé : instrument financier sous la forme d’un contrat qui peut être échangé, dont la valeur est fondée sur la performance des actifs sous-jacents tels que des actions, obligations ou des biens immobiliers. Voir également : obligations adossées à des actifs (CDO en anglais).
Produit intérieur brut (PIB) : mesure de la valeur marchande de la production de l’économie à une période donnée.
Progrès technique : ensemble des innovations mises en œuvre au sein d’une unité de production. Joseph Aloïs Schumpeter distingue cinq formes d’innovation ; il ajoute aux innovations de procédés et de produits les innovations de modes de production, de débouchés et de matières premières. On peut traditionnellement distinguer deux principaux types d’innovations : d’une part, les innovations de procédés comme de nouvelles techniques de production, une nouvelle organisation du travail ou encore de nouveaux équipements, dont l’objectif est de réaliser des gains de productivité et ainsi de permettre une réduction des coûts de production ; d’autre part, les innovations de produits qui consistent à créer de nouveaux produits ou à améliorer des produits déjà existants. Ces innovations permettent généralement d’accroître les débouchés d’une unité de production et d’améliorer sa compétitivité hors-prix.
Progrès technique endogène : théorie économique qui considère que le progrès technique n’est pas une « manne céleste » mais provient du comportement et des choix des acteurs économiques et notamment des décisions des pouvoirs publics. Par ailleurs, si le progrès technique est source de croissance économique, en retour la croissance économique est source de progrès technique. On parle alors de croissance cumulative et autoentretenue.
Prophétie autoréalisatrice : situation dans laquelle des agents anticipent un fait et se comportent de telle manière qu’ils engendrent le fait qu’ils ont anticipé. Par exemple, des agents anticipent l’augmentation du prix d’une action. Ils sont alors conduits à acheter cette action pour eux-mêmes bénéficier de la plus-value qu’ils anticipent. Or le fait que ces agents achètent l’action contribue à en faire augmenter le prix. Les agents, du fait de leur anticipation (prophétie), ont modifié leur comportement et leur anticipation (prophétie) a, donc, été vérifiée.
Protectionnisme : mesures mises en place par un gouvernement pour limiter les échanges commerciaux, en particulier pour réduire les quantités importées dans l’économie. Ces mesures sont conçues pour protéger les industries locales de la concurrence extérieure. Elles peuvent prendre différentes formes, comme des taxes sur les biens importés ou des quotas sur les importations.
Qualité des produits : caractéristiques des produits qui les rendent meilleurs que les autres.
Quota : limite imposée par l’État sur le volume des importations au cours d’une période donnée.
Ratio de levier (pour des banques ou ménages) : valeur des actifs divisée par la valeur des capitaux propres.
Ratios de solvabilité : dispositifs réglementaires mis en place par la Banque des règlements internationaux (BRI). Ils pour objectif d’assurer la capacité de financement des banques afin de prévenir des crises financières et économiques globales. Par exemple, suite aux accords de Bâle II, le Pilier 1 du ratio de solvabilité définit les exigences minimales de fonds propres. Conformément à l’article 2.1 de l’arrêté du 20 février 2007 modifié, doivent être couverts en principe par 8 % de fonds propres le risque de crédit et de dilution, les risques de marché et le risque opérationnel.
Réallocation de main-d’œuvre : déplacement et reconversion de la main-d’œuvre d’un secteur à un autre.
Récession : baisse de la production évaluée par le produit intérieur brut (PIB) pendant au moins deux trimestres consécutifs.
Refinancement : les banques commerciales ont besoin de monnaie centrale ou empruntent auprès d’autres banques sur le marché monétaire.
Règles de protection de l’emploi : règles régissant les contrats de travail et les procédures d’embauche et de licenciement.
Régulation du système bancaire et financier : ensemble des mesures prises par les autorités compétentes pour amener les établissements bancaires et financiers à adopter des comportements moins risqués, notamment en matière de liquidité et de solvabilité.
Relance budgétaire : utilisation par le gouvernement de la politique budgétaire (via une combinaison de baisse des taxes et de hausse des dépenses) dans le but d’augmenter la demande globale.
Rendements d’échelle croissants : la production augmente plus vite que les quantités de facteurs de production. Voir également : économies d’échelle.
Rétroaction positive (effet de) : situation dans laquelle un changement initial déclenche un processus qui amplifie ce changement.
Révolution industrielle : vague d’avancées technologiques et de changements organisationnels qui commença en Grande-Bretagne au XVIIIe siècle et transforma une économie fondée sur l’agriculture et l’artisanat en une économie du commerce et de l’industrie.
Richesse : stock de ce que l’on possède, ou valeur de ce stock. Cela comprend la valeur de marché de la maison, voiture, terre, immeuble, machine ou autre bien d’équipement que l’on possède, ainsi que les actifs financiers comme les actions ou obligations. On y soustrait toutes les dettes, par exemple le prêt hypothécaire à la banque. On y ajoute des créances, c’est-à-dire des dettes que d’autres agents économiques ont à notre égard. La richesse est l’accumulation de l’épargne passée et courante. Un agent économique (un ménage, par exemple) épargne lorsque sa consommation est inférieure à son revenu net, et, de ce fait, sa richesse augmente.
Richesse cible : niveau de richesse qu’un ménage cherche à détenir, en se fondant sur ses objectifs économiques (ou préférences) et ses attentes. On suppose que les ménages essayent, autant que possible, de maintenir ce niveau de richesse face aux changements de leur situation économique.
Rigidité du marché du travail : remise en cause de l’équilibre entre l’offre et la demande du fait notamment de l’existence d’institutions visant à protéger l’emploi.
Risque de liquidité : risque qu’un actif ne puisse pas être échangé assez rapidement contre du liquide pour éviter une perte financière.
Salaire d’efficience : salaire supérieur au salaire d’équilibre qui permet de surmonter les risques de sélection adverse et d’aléa moral du fait des asymétries d’information que subissent les employeurs.
Salaire d’équilibre : salaire qui résulte de la confrontation de l’offre et de la demande sur le marché du travail. Il est tel que l’offre de travail est égale à la demande de travail.
Salaire minimum : salaire plancher en dessous duquel un employeur ne peut pas rémunérer un salarié.
Salaire nominal : paiement convenu entre un salarié et son employeur.
Salaire réel : salaire nominal divisé par l’indice des prix : il évalue le pouvoir d’achat, autrement dit la quantité de biens et services que le salaire permet d’acquérir. Le salaire réel correspond au salaire nominal déflaté. En cas d’inflation par exemple, pour que le salaire réel augmente, il faut que le salaire nominal augmente à un rythme supérieur à celui de l’inflation. Par exemple, si le salaire nominal d’un salarié est de 2 000 euros en 2023 et que ce même salarié perçoit 2 100 euros en 2024, alors son salaire nominal est relevé de 5 %, mais pas forcément son salaire réel, autrement dit le pouvoir d’achat de son salaire nominal. Si entre 2023 et 2024 les prix sont restés constants, alors à la fois le salaire nominal de ce salarié et son salaire réel se sont accrus de 5 %. Ce n’est pas le cas si les prix ont augmenté de 2 % : alors le salaire réel n’a augmenté que de 3 % environ. Si les prix ont été majorés de 8 %, alors le salaire réel du salarié a diminué de 3 % environ.
Sélection adverse : phénomène qui apparaît lorsque l’asymétrie d’information porte sur des caractéristiques cachées ex ante, avant la signature du contrat de travail. L’agent non informé propose un niveau de salaire qui attire des candidats à l’embauche qui n’ont pas toutes les qualités attendues.
Solde budgétaire de l’État : différence entre les recettes fiscales de l’État et les dépenses publiques (y compris les achats de biens et services des pouvoirs publics, l’investissement et les dépenses en transferts, comme les retraites et les allocations chômage). Voir également : déficit budgétaire public, excédent budgétaire public.
Sources de la croissance : ensemble des moyens mobilisables dans une économie pour accroître le PIB réel. On distingue traditionnellement trois sources de la croissance économique : l’accumulation du facteur travail, l’accumulation du facteur capital physique et les gains de productivité générés principalement par le progrès technique.
Sous-emploi : situation d’une personne qui travaille involontairement une durée inférieure à celle souhaitée (temps partiel subi, chômage technique, intempéries, par exemple).
Spécialisation : un pays ou un producteur choisit de consacrer ses ressources productives à une production particulière.
Spécialisation internationale : processus par lequel chaque pays choisit de consacrer ses ressources productives à une activité pour laquelle il dispose d’un avantage absolu (Adam Smith) ou comparatif (David Ricardo) et d’abandonner les autres activités.
Stagflation : inflation élevée persistante combinée à un chômage élevé dans un pays.
Stock : quantité mesurée à un instant t. Voir également : flux.
Supervision des banques par la banque centrale : ensemble des dispositifs préconisés par les banques centrales pour contrôler et surveiller les actions des banques de manière à les rendre plus solides.
Tarif extérieur : taxe sur un bien importé dans un pays.
Taux de chômage : nombre de personnes au chômage rapporté à la population active totale puis multiplié par 100. Pour l’Insee, le chômage représente l’ensemble des personnes de 15 ans et plus qui sont sans emploi et qui en recherchent un. Les chômeurs font partie de la population active, ce sont les actifs inoccupés. Pour calculer le taux de chômage, il convient de diviser le nombre de chômeurs par la population active totale. Voir également : population active, taux d’emploi.
Taux de licenciement : part des licenciements dans les effectifs salariés.
Taux de rotation ou de turn over : moyenne des taux d’entrée et de sortie, soit [(nombre de recrutements + nombre de départs volontaires)/nombre de salariés en moyenne sur la période]/2. En 1913, le taux de rotation de la main-d’œuvre était de 370 % : pour un effectif moyen de 100 salariés, 370 salariés ont été recrutés ou ont quitté volontairement l’entreprise.
Taux d’activité : nombre d’actifs rapporté à la population en âge de travailler puis multiplié par 100. Voir également : population active, population en âge de travailler.
Taux d’emploi : ratio du nombre de personnes en emploi sur la population en âge de travailler. Voir également : population en âge de travailler.
Taux d’intérêt : il correspond au coût de l’emprunt pour les agents à besoin de financement et à la rémunération de l’épargne des agents à capacité de financement.
Taux d’intérêt directeur : taux d’intérêt fixé par la banque centrale, qui s’applique aux banques qui s’empruntent mutuellement de la monnaie centrale ou en empruntent à la banque centrale.
Titre adossé à des créances hypothécaires (MBS en anglais) : actif financier qui utilise des hypothèques comme collatéral. Les investisseurs reçoivent des paiements dérivés de l’intérêt et du principal des crédits hypothécaires sous-jacents. Voir également : collatéral.
Traités européens : traités conclus entre les États membres de l’Union européenne (UE) qui constituent le fondement juridique de la Communauté économique européenne (CEE) puis de l’UE. Ils définissent les principes de l’UE et établissent ses institutions, précisant leurs règles de fonctionnement et leur rôle.
Transferts de l’État : dépenses de l’État sous la forme de paiements aux ménages ou individus. Les allocations chômage et les pensions de retraite sont des exemples de transferts. Les transferts ne sont pas inclus dans la dépense publique (G) de la comptabilité nationale. Voir également : dépense publique (G).
Transformation des échéances : pratique consistant à emprunter de l’argent à court terme et à le prêter à long terme. Une banque, par exemple, reçoit des dépôts, qu’elle promet de rembourser sans préavis ou avec un préavis très court, et elle octroie des prêts de long terme (qui peuvent être remboursés en plusieurs années). Connu également sous le terme : transformation des liquidités.
Trilemme de l’économie mondiale : impossibilité pour un pays de combiner une intégration profonde des marchés (à travers les frontières), la souveraineté nationale et une gouvernance démocratique dans un monde globalisé. Développé en premier lieu par l’économiste Dani Rodrik.
Union douanière : accord entre des économies par lequel celles-ci établissent deux principes : (1) elles acceptent d’autoriser le libre-échange des produits au sein de l’union douanière et (2) elles conviennent d’un tarif extérieur commun pour les importations en provenance du reste du monde.
Union économique : marché commun avec des dispositions pour l’harmonisation de certaines politiques économiques, notamment macroéconomiques et réglementaires.
Valeur fondamentale d’une action : prix d’une action basé sur les revenus futurs anticipés et le niveau de risque, ce qui peut être interprété comme une mesure de l’avantage présent à détenir cet actif maintenant et dans le futur.
Vente forcée : vente d’un actif quel que soit son prix (souvent très bas) en raison d’un besoin urgent de liquidités du vendeur.
Zone de libre-échange : ensemble d’économies au sein desquelles les barrières commerciales tarifaires et non tarifaires entre les membres sont globalement supprimées mais il n’existe pas de tarif extérieur commun envers les non-membres.
Zone euro : groupe de pays qui utilisent la même devise, l’euro. Cela implique qu’il n’y a qu’une seule politique monétaire pour tout le groupe. On parle aussi d’union monétaire.
Zone monétaire commune : groupe de pays qui utilisent la même devise. Cela implique qu’il n’y a qu’une seule politique monétaire pour tout le groupe. On parle aussi d’union monétaire.
Source : https://lesmanuelslibres.region-academique-idf.fr Télécharger le manuel : https://forge.apps.education.fr/drane-ile-de-france/les-manuels-libres/ses-terminale-specialite ou directement le fichier ZIP Sous réserve des droits de propriété intellectuelle de tiers, les contenus de ce site sont proposés dans le cadre du droit Français sous licence CC BY-NC-SA 4.0